Tu n 'es qu'une salope.

Je me souviens du jour où devant  mes enfants,il me traita de salope, à l'époque les enfants étaient encore petits, enfin notre fille sortait de l'enfance et il était jaloux car elle commençait à changer, son frère quand à lui était encore trop jeune. 

Je m'étais pris l'insulte en pleine gueule, parce que j'avais osé défier ma belle mère qui était la pire emmerdeuse. Je me souviens être restée sans voix, et elle qui en rajoutait " vas y mets lui en une ne te laisse pas faire"   ce jour là je suis partie en emmenant les enfants à la maison notre maison  où je nous croyais à l'abri, quand il arriva suivi par elle et de stupide époux , ce jour-là je n'ai plus vraiment su dans quelle direction je devais aller, c'est là que tout à déraper. J'avais pourtant décidé de pardonner de reprendre le cours des choses, me dire que c'était une crise et que cela passerait.  Je revoyais les sacrifices,  les copains qui débarquaient chez nous, la belle doche envahissante lui toujours entrain de se rabaisser devant elle et son père, moi qui devait  la fermer, je revoyais touts les efforts pour maintenir l'église au millieu du village pour tout marché droit, j'étais alors une épouse irréprochable. Et malgré cela ça ne suffisait pour la reine mère, quand au financement c'était une catastrophe nous étions toujours dans le rouge. Nous dependions du bon vouloir de cette famille envahissante, malgré que avions un travail il fallait toujours qu'il s'en mêle et lui il laissait faire, moi je n'étais pas assez bien à leur goût, et il ne se gênaient pas pour m'humilier dès qu'il en avaient l'occasion. 

"Tu n'es qu'une salope" à été la parole de trop  il n'y avait pas de violence physique mais je vivais au côté d'un homme frustré pour lequel pendant 20 années je m'étais donnée pour mission de le relever de l'aider  à reprendre confiance je croyais en notre bonheur en notre famille dont j'étais si fière.